LE CHOIX D’UN PSY OU D’UNE PSY : POURQUOI ?

 

Suite à ma 1ère aventure de thérapie avortée ( cf témoignage La Première Fois) on m’avait confiés les coordonnées d’un domicile où vivait un couple de Psychothérapeutes. Un homme et une femme, j’avais donc le choix du Roi ou de la Reine. Je me souviens d’une façon encore très perceptible espérer de tout cœur que ce soit la femme qui me réponde. Mon pieux vœu a été entendu et j’ai pu démarrer mon travail en toute tranquillité. En effet, le “féminin” à cette période semblait être facilitant au dévoilement d’une partie de ma vie.

Dans le cadre de mes études, je travaillais dans une clinique solidaire et répondais aux appels téléphoniques de futurs patients à la recherche de Psy. L’unique question que je leurs posais était de savoir s’ils avaient une préférence à rencontrer un ou une thérapeute. Certains étaient déterminés, d’autres surpris, d’autres encore non concernés par ce qui leur apparaissait comme un détail.

Un homme ou une femme peut être, en effet un détail, car l’écoute d’un psy se doit d’être avant tout d’une neutralité bienveillante… D’un point de vue analytique, le genre du thérapeute peut activer le transfert du patient vers la figure symbolique du Père ou de la Mère. Ces figures sont celles avec lesquelles le travail opère parfois dans l’amertume.

Ce n’est pas, selon moi, le sexe du thérapeute qui va garantir la qualité de votre travail. C’est l’alliance thérapeutique qui, en fonction de ce que le ou la thérapeute, peut accueillir, va œuvrer en votre faveur en tant que sujet.

Notre fonctionnement inconscient est si subtil ; c’est naturellement le temps qui œuvre et permet le lien. Le couple patient/thérapeute s’active sur le chemin d’une rencontre possible du genre humain et répond à une synchronicité cosmique.